Environ 70 mineurs isolés dorment sous un pont d’Ivry-sur-Seine depuis près de deux mois dans des conditions difficiles. Sans solution de logement, ils attendent de pouvoir justifier de leur minorité au tribunal dans l'espoir de ne plus être à la rue. Après avoir marché une vingtaine de minutes, Romin et le reste du groupe atteignent l’un des ponts Nelson-Mandela. En bas des escaliers de béton en colimaçons, ils découvrent le campement. Un amas de plus de 60 tentes bleues et grises, sur un sol pavé au bord de la Seine, côtoie un seul arbre qui se dresse au milieu.
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