Alors que les discussions étaient déjà tendues concernant la proposition de loi “Sécurité Globale” – dans laquelle l’article 24 prévoyait de restreindre la possibilité de filmer les forces de l’ordre – la colère du peuple français n’a cessé d’accroître suite à l’évacuation controversée d'exilés Place de la République le 23 novembre 2020, et l’agression filmée du producteur Michel Zecler par quatre policiers, diffusée jeudi 26 novembre.
A l’appel de la coordination “Stop loi Sécurité globale”, des “Marches des Libertés”, interdites dans un premier temps par la préfecture de police, ont été organisées dans 70 villes françaises samedi 28 novembre 2020. Plus de 550 000 militants sont sortis dans les rues pour manifester, dont 200 000 à Paris, 13 000 à Lyon, 6 000 à Bordeaux et 5 000 à Montpellier.
"C’est le peuple de la liberté qui a marché dans toute la France pour dire au gouvernement qu’il ne veut pas de sa loi Sécurité Globale, qu’il refuse la surveillance généralisée et les drones, qu’il veut pouvoir filmer et diffuser les interventions des forces de l’ordre", indiquait la coordination “Stop loi Sécurité Globale", composée de syndicats de journalistes et d’associations de défense des droits humains
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